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  • Photo du rédacteurAlain BARONI

REFERENCE : Diane ARBUS

Exposition Diane Aubus : Constellation au LUMA en Arles

C’est l’occasion d’en parler et d’y aller

L’exposition Constellation réunit la totalité des 454 épreuves d’imprimerie (dont certaines encore inédites) du « Selkirk Prints set », sous la forme d’une installation immersive.
Comme Diane Arbus à New York, le public est invité à déambuler, passer à côté, autour et à travers. Il n’y a pas un parcours type mais une infinité de possibilités. Chacun·e pourra créer sa propre expérience dans cet accrochage aléatoire et initiatique.
Diane Arbus est l’une des photographes les plus singulières et les plus influentes du XXème siècle. Elle a étudié la photographie avec Berenice Abbott, Alexey Brodovitch et Lisette Model, et a publié ses premiers clichés dans Esquire en 1960. En 1963 et 1966, elle a reçu la bourse John-Simon-Guggenheim et compté parmi les trois photographes dont le travail fut au cœur de « New Documents », exposition phare de John Szarkowski au Museum of Modern Art en 1967. Ses représentations de couples, d’enfants, de travestis, de nudistes, de piétons de New York, de familles de banlieue, d’artistes de cirque et de célébrités, entre autres, couvrent l’étendue de la sphère sociale américaine de l’après-guerre et brossent un portrait pluriel et singulièrement fascinant de l’humanité. Un an après sa mort, son travail fut exposé à la Biennale de Venise, une première pour un(e) photographe.

Bio


Diane Arbus, née Diane Nemerov le 14 mars 1923 à New York et morte le 26 juillet 1971 à Greenwich Village (New York), est une photographe américaine.
Elle reste célèbre pour ses portraits de rue effectués au reflex 6x6 bi-objectifs équipé d’une torche à lampes flash au magnésium de forte puissance, notamment sa photographie des Jumelles identiques et celle de l’Enfant à la grenade dans Central Park.
Elle a aussi réalisé un projet sur une communauté de personnes handicapées mentales.
Elle est connue pour ses portraits intimes en noir et blanc. Première femme photographe de sa génération, Arbus photographie une grande variété de personnages, souvent ceux qui se trouvent en marge de la société
Diane Arbus s’inscrit dans un courant photographique qu’a inauguré un autre grand photographe américain, Walker Evans, qui a imposé un style documentaire et urbain dans les années 1930. Mais c’est après 1962 qu’elle impose son style propre, quand elle abandonne le format rectangulaire du 24x36 pour le format carré du 6x6, avec un Mamiya bi-objectif grand angle équipé d’une torche à lampes au magnésium de forte puissance, fixée à demeure et utilisée systématiquement, y compris en plein jour.
Elle concentre son activité à New York et ses alentours, photographiant des inconnus dans la rue. Fascinée par les personnages hors-normes, elle photographie également des travestis, des transsexuels, des handicapés mentaux, des jumeaux, des nains, etc. En 1966, Diane Arbus contracte une hépatite, conséquence de sa méthode de travail très intimiste qui la menait souvent à avoir des relations sexuelles avec ses modèles. Cet événement marque le début de sa lente marche vers le suicide.
En 1967, les images d’Arbus sont exposées aux côtés de celles de Garry Winogrand et Lee Friedlander lors de l’exposition New Documents au MoMA de New York, qui célèbre les nouveaux points de vue dans la photographie documentaire, sa première grande exposition.
Dépressive, elle se donne la mort à 48 ans le 26 juillet 1971 à Greenwich Village en avalant une quantité importante de barbituriques puis en s’ouvrant les veines dans sa baignoire.









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